Le témoignage des victimes dans la connaissance des violences de masse

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1 septembre 2015

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Boris Adjemian et al., « Le témoignage des victimes dans la connaissance des violences de masse », Études arméniennes contemporaines, ID : 10.4000/eac.723


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La pertinence de l’usage des témoignages de victimes en tant que sources pour l’étude et la connaissance des violences de masse au xxe siècle a été longtemps été contestée, donnant lieu à des débats d’ordre méthodologique et épistémologique entre historiens, juristes, anthropologues et sociologues ou spécialistes des littératures de la Catastrophe. Ce numéro spécial des Études arméniennes contemporaines interroge le statut historiographique des témoignages de victimes et la multiplicité de leurs réceptions et de leurs usages au cours du siècle écoulé. Au-delà du seul champ historien, et en conviant l’ensemble des disciplines des sciences humaines et sociales à cette réflexion, il s’agit aussi de souligner l’apport spécifique de ce type de matériaux émanant des victimes à la connaissance d’une expérience de la Catastrophe. Until relatively recently, the appropriateness of using victim testimony as a source for studying and understanding the episodes of mass violence that punctuated the twentieth century proved deeply controversial. It inspired and continues to inspire methodological and epistemological debates among scholars across the social sciences and humanities, including historians, legal scholars, anthropologists, sociologists, and literary scholars. The questions posed in this issue of Études arméniennes contemporaines open up for consideration the status of victim testimonies, and in particular their reception and uses in the historiographical realm over the course of the last century. Yet because historians tend primarily to look to testimony as a window onto the past that has the potential to reveal new information or objective truths, it is essential to look beyond the field of history to the other social sciences and humanities, to explore what, in its multiplicity, documentation coming from victims contributes to our understanding of the experience of catastrophe, thereby also integrating into our study of such violence an analysis of the individual and collective meanings residing in the very act of bearing witness.

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