Sur le seuil : le concept de « home » dans Maps for Lost Lovers (2004) de Nadeem Aslam

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13 avril 2021

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Natacha Lasorak, « Sur le seuil : le concept de « home » dans Maps for Lost Lovers (2004) de Nadeem Aslam », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.10528


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Résumé En Fr

Nadeem Aslam’s novel, Maps for Lost Lovers, focuses on the life of a Pakistani family exiled in Great Britain, in a city inhabited by a heterogeneous community of immigrants who have renamed it Dasht-e-Tanhaii (‘Desert of Solutide’). In order to adopt this new territory as theirs, individuals from various communities impose a Pakistani, Indian or Bangladeshi model, as a palimpsest onto the British space they occupy. Yet finding new roots is difficult and the tensions between the homecountry and the hostcountry are incessant. In this new ‘home’, which does not easily identify as such, the house seemingly stands in an opposition: at the heart of a rejected British space, a protected space emerges, in which traditions are warily preserved as the last defence against threats of contamination from the outside. Analysing this duality, the study will question the possibility for a geographical and metaphorical third space to emerge, which could allow for the establishment of a new type of roots.

Maps for Lost Lovers, de Nadeem Aslam, s’intéresse à la vie d’une famille pakistanaise exilée en Grande-Bretagne, dans une ville renommée Dasht-e-Tanhaii (« Désert de Solitude ») par la communauté hétérogène d’immigrés qui y habite. Pour s’approprier ce nouveau territoire, des individus de communautés différentes imposent un modèle pakistanais, indien ou bangladais, comme un palimpseste sur l’espace britannique occupé. L’enracinement est compliqué par la mise en tension constante des deux espaces (d’origine et d’arrivée). Dans ce nouveau « home » qui peine à se définir comme tel, le foyer s’inscrit dans une apparente dualité : au cœur d’un espace britannique rejeté se constitue un espace protégé, dépositaire de traditions qui sont gardées avec méfiance, dernier rempart contre un extérieur qui menace de contamination. Face à cette opposition, il s’agira de se demander si un troisième espace géographique et métaphorique peut émerger et se faire le lieu d’une forme de réenracinement.

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