Invisible Lives of the Rural Idyll: Midsomer Murders and Cynan Jones’ The Long Dry

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15 novembre 2021

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Esther Peeren, « Invisible Lives of the Rural Idyll: Midsomer Murders and Cynan Jones’ The Long Dry », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.10993


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Résumé En Fr

This article explores how certain rural lives are rendered invisible by the enduring dominance of the genre of the rural idyll, which is particularly strong in British culture. Drawing on my previous work about ‘living ghosts’, on Jacques Derrida and on Akira Lippit, I contend that, when dealing with the invisibilized lives of the rural, it is crucial to ask in what sense these lives are invisible and what each form of invisibility makes (im)possible. Two case studies are discussed: the popular television crime drama Midsomer Murders (1997-present), set in rural England, and the 2006 novel The Long Dry by Cynan Jones, set on a Welsh farm. With regard to Midsomer Murders, I show how it affirms the rural idyll’s construction of the English countryside as a space of whiteness. With regard to The Long Dry, I argue that it exposes the rural idyll, in Lauren Berlant’s terms, as a waning genre whose good-life fantasy is no longer viable, while also opening up the possibility of a posthuman idyll adequate to the contemporary globalized rural.

Cet article explore comment certaines vies rurales sont rendues invisibles par la domination durable du genre de l’idylle rurale, qui est particulièrement forte dans la culture britannique. En m'appuyant sur mes précédents travaux sur les ‘fantômes vivants’, sur Jacques Derrida et sur Akira Lippit, je soutiens que, face aux vies invisibilisées des ruraux, il est crucial de se demander en quel sens ces vies sont invisibles et ce que chaque forme de l'invisibilité rend (im)possible. Deux études de cas sont discutées : le drame policier télévisé populaire Midsomer Murders (1997-présent), qui se déroule dans une campagne anglaise, et le roman de 2006 The Long Dry de Cynan Jones, situé dans une ferme galloise. Quant à Midsomer Murders, je montre comment il renforce la construction idyllique rurale de la campagne anglaise comme un espace de blancheur. En ce qui concerne The Long Dry, je soutiens qu'il dénonce l’idylle rurale, dans les termes de Lauren Berlant, comme un genre en déclin dont le fantasme de la « belle vie » n’est plus viable, tout en ouvrant la possibilité d’une idylle posthumaine adéquate au monde rural contemporain mondialisé.

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