Renaissances, Resurrections and Rewritings: A Neo-Victorian Poetics of Exhumation

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1 juin 2022

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Christian Gutleben, « Renaissances, Resurrections and Rewritings: A Neo-Victorian Poetics of Exhumation », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.11793


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Résumé En Fr

In both Graham Swift’s Ever After (1992) and A. S. Byatt’s Possession (1990) the contemporary protagonists find new life in the unearthing of Victorian documents and in this combination of contemporary and Victorian renaissances might be detected the assumption that the revival of the past always already entails a revival of the present. It is the purpose of this paper to try and show that these novels’ determination ‘to take the skeleton remains of a single life and to breathe into them their former actuality’ (Ever After 90), far from being restricted to the diegetic sphere, extends to the very poetic principles of these neo-Victorian works. By overlapping, alternating or combining the voices of the dead and the voices of the living, by interweaving the remains of the past and the reconstructions of the present, by adapting and diversifying their discursive modes according to the referential sources, and by blurring the ontological status of their historical archives, these novels manage to carry out novelistic innovation. It is then the coincidence between the meaning of the prefix neo- in neo-Victorianism and the prefix re- in renaissance that this presentation will seek to highlight underscoring the structures of discontinuous continuities which endow these novels with new life and new aesthetic forms emphatically distinct from those of their Victorian forebears. The renaissances at stake in these neo-Victorian works concern then both a work of testimony and a work of creation, both an exploration of history and a re-enchantment of the present.

Dans Ever After (1992) de Graham Swift et dans Possession (1990) d’A. S. Byatt, les protagonistes contemporains trouvent une nouvelle vie dans l'exhumation de documents victoriens et, dans cette combinaison de renaissances contemporaines et victoriennes, on pourrait déceler l’hypothèse selon laquelle la renaissance du passé entraîne toujours déjà une renaissance du présent. L'objet de cet article est d'essayer de montrer que la détermination de ces romans ‘à prendre les restes squelettiques d’une seule vie et à leur insuffler leur ancienne actualité’ (Ever After 90), loin de se limiter à la sphère diégétique, s’étend aux principes poétiques mêmes de ces œuvres néo-victoriennes. En superposant, faisant alterner ou combinant les voix des morts et celles des vivants, en entrelaçant les vestiges du passé et les reconstructions du présent, en adaptant et diversifiant leurs modes discursifs en fonction des sources référentielles, et en brouillant le statut ontologique de leurs archives historiques, ces romans parviennent à réaliser une innovation romanesque. C’est donc la coïncidence entre le sens du préfixe néo- dans néo-victorianisme et le préfixe re- dans renaissance que cette présentation cherchera à mettre en évidence, soulignant les structures de continuités discontinues qui confèrent à ces romans une nouvelle vie et de nouvelles formes esthétiques emphatiquement distinctes de celles de leurs ancêtres victoriens. Les renaissances en jeu dans ces œuvres néo-victoriennes concernent alors à la fois une œuvre de témoignage et une œuvre de création, à la fois une exploration de l'histoire et un réenchantement du présent.

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