Mary Price’s Renaissances in John Fuller’s Work

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1 juin 2022

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Aurélien Saby, « Mary Price’s Renaissances in John Fuller’s Work », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.11968


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Résumé En Fr

This article looks at the various forms of renaissance related to Mary Price, John Fuller’s enigmatic Welsh muse. This ungraspable peasant has indeed haunted the contemporary British writer’s poetry and prose for more than forty years. Not only does he resort to a number of ploys like metonymy or prosopopeia to stage her rebirths, but he also revives classical forms and genres like the pastoral, the elegy or the ekphrasis while challenging their codes. Nevertheless, this gives rise to flawed lacunary portraits giving little information about Mary Price who becomes a spectre of herself. Fuller’s poetics of renaissance is uncannily based on a sense of loss and failure highlighting and strengthening other connections between the living and the dead, men and matter. The more the poet endeavours to capture his muse, the more she escapes him—even when he fictionalises her—, until she imposes herself as his double. Whenever Mary Price is given a voice, the ventriloquism effects are all the more forceful as they evidence an ecopoetic approach to the world replacing man at the heart of natural cycles of death and rebirth characterising his habitat.

Cet article étudie les diverses formes de renaissance de Mary Price, muse énigmatique du poète britannique contemporain John Fuller. Insaisissable, cette paysanne galloise hante sa poésie et sa prose depuis plus de quarante ans. Pour la faire renaître, il use non seulement de stratagèmes aussi divers que la métonymie ou la prosopopée, mais il convoque également des formes et genres classiques comme la pastorale, l’élégie ou l’ekphrasis avant de les renouveler en interrogeant leurs codes. In fine, les portraits de Mary Price restent néanmoins lacunaires, ne livrant que peu d’informations sur un personnage qui devient spectral. Dans l’œuvre de Fuller, la poétique de la renaissance est étrangement animée d’un sentiment de perte et d’échec soulignant et renforçant en parallèle toutes sortes de rapports étroits entre les vivants et les morts, les hommes et la matière. Plus le poète s’emploie à cerner sa muse, plus elle lui échappe — y compris lorsqu’il la réinvente dans des récits fictifs —, avant de renaître comme son double. Lorsqu’il donne une voix à Mary Price, les effets de ventriloquisme sont d’autant plus saisissants qu’ils révèlent une approche écopoétique du monde replaçant l’homme au cœur des cycles de mort et de renaissance propres à son habitat.

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