1 juin 2015
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Susana Onega, « Pornography and the Crossing of Class, Gender and Moral Boundaries in Sarah Waters’ Fingersmith », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2053
Dans le sillage de Tipping the Velvet (1998) et de Affinity (1999), le troisième roman néo-victorien de Sarah Waters, Fingersmith (2002), est le point culminant de son projet consistant à fournir au lecteur contemporain une représentation différente de la société victorienne, dans laquelle les homosexuelles invisibles et marginalisées deviennent le point focal du récit. Cet article propose une lecture du roman dont le but est de démontrer que le moyen privilégié de construire cette vision différente de notre passé récent réside dans la traversée des frontières morales, de genre et de classe qui déterminent les rôles masculins et féminins au sein d’une structure de pouvoir dont la pornographie victorienne est l’expression culturelle.