‘Ghosts’ and the Haunting of Harrison by Rimbaud

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1 juin 2015

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Christine Regan, « ‘Ghosts’ and the Haunting of Harrison by Rimbaud », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2151


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La vie et l’œuvre d’Arthur Rimbaud (1854-1891), poète français du xixe siècle, est de toute première importance pour l’idée que Tony Harrison (1937-), poète du nord de l’Angleterre, se fait de lui-même en tant que poète. L’importance de Rimbaud sur la définition de l’identité poétique d’Harrison n’a pas à ce jour été reconnue par les experts mais est au centre de ma présentation. Harrison s’identifie en effet avec Rimbaud, le poète voyou, dans son poème renommé sur l’état de la nation v. (1984). Cet article examine l’affinité élective qui lie Harrison et Rimbaud par le biais de l’interprétation d’un poème important mais jusqu’à présent négligé composé près de quinze ans auparavant v., ‘Ghosts: Some Words before Breakfast’ (1970). En me fondant sur sa correspondance des années 60 récemment devenue disponible et sur sa lecture des lettres de Rimbaud et en relevant les résonances entre « Ghosts » et Une saison en enfer de Rimbaud, nous découvrons l’une des grandes amitiés littéraires entre les morts et les vivants jusqu’ici passée sous silence. Ce sont la lutte de Rimbaud pour survivre en tant que poète, son silence poétique décisif et les circonstances de sa mort qui hantent Harrison dans « Ghosts ». Rimbaud détient la clé permettant de comprendre les dimensions intimes d’un poème énigmatique et dans mon interprétation de « Ghosts » je viserai à illuminer la présence de Rimbaud dans ce poème et la façon dont il hante l’imaginaire d’Harrison.

The life and work of the nineteenth-century French poet Arthur Rimbaud (1854-91) is of the first importance for the Northern English poet Tony Harrison’s (1937-) idea of himself as a poet. Rimbaud’s importance for Harrison’s identity and poetic and his presence in Harrison’s poetry has not been recognised in the scholarship but is examined in this essay. Harrison identifies with Rimbaud the hoodlum poet in his famous state of the nation poem v. (1984). This essay explores Harrison’s elective affinity with Rimbaud through an interpretation of an important but neglected poem written almost fifteen years before v., ‘Ghosts: Some Words before Breakfast’ (1970). Drawing on Harrison’s newly available letters from the 1960s, and his reading of Rimbaud’s letters, and observing the resonances between ‘Ghosts’ and Rimbaud’s « Une saison en enfer » [A Season in Hell], we discover one of the great unrecognised literary friendships between the dead and the living. It is Rimbaud’s struggle to survive as a poet, his decisive poetic silence, and the manner of his dying that haunt Harrison in ‘Ghosts.’ Rimbaud holds the key to understanding intimate dimensions of an enigmatic poem, and the interpretation of ‘Ghosts’ in this essay seeks to illuminate Rimbaud’s presence in the poem and the way he haunts Harrison’s imagination.

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