Graham Swift’s Last Orders and The Light of Day: Investigating Human Experience

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15 septembre 2015

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Béatrice Berna, « Graham Swift’s Last Orders and The Light of Day: Investigating Human Experience », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2348


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Les deux romans de Graham Swift, Last Orders et The Light of Day s’ouvrent sur la mort d’un être cher. D’emblée l’étude de la vulnérabilité des hommes et de leur capacité à souffrir se trouve au cœur des deux œuvres. D’une fragile qualité de silence émergent l’attention et la réceptivité propices à l’exploration des expériences intimes douloureuses. De plus, en accord avec l’épistémè postmoderne, la prédilection de l’auteur pour le marginal, l’excentré, bouscule les certitudes acquises et les lieux communs, et favorise l’exploration de territoires intimes inconnus. Il y a parfaite adéquation entre les trajets des personnages, en suspens, entre deux destinations, et les méandres de leur méditation qui évolue au gré de monologues intérieurs. Enfin, les trajets en voiture deviennent des voyages initiatiques, propices à la réconciliation et au pardon, et les deux romans se terminent par une joyeuse épiphanie. Ainsi Graham Swift se démarque de l’ironie souvent présente dans l’art postmoderne. Il place émotions et sentiments au cœur de ses romans et en parle avec innocence.

Swift’s novels, Last Orders and The Light of Day, begin with a death and lend themselves particularly well to the study of mankind’s vulnerability and capacity for pain. The fragile dimension of silence in both novels encourages attentiveness and receptiveness, both for the characters to investigate the unknown territories of their personal painful experiences, and for the readers to be able to connect with them. Furthermore, Graham Swift’s postmodern predilection for the off-centre tips both readers and narrators off balance and encourages doubt. The characters are ‘in between’ destinations for most of the novels, which is a perfect metaphor for the meditation brought about by their inner monologues. Finally, the day trips become journeys of reconciliation and forgiveness, and both novels end on hopeful epiphanies. Graham Swift marks a sharp departure from the irony often found in postmodern art, places feelings and emotions at the core of his novels, and speaks about them with innocence.

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