Two Contemporary Representations of the Great War between Emotionand Irreverence: William Boyd’s and Pat Barker’s Regeneration

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15 septembre 2015

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Isabelle Gérardin, « Two Contemporary Representations of the Great War between Emotionand Irreverence: William Boyd’s and Pat Barker’s Regeneration », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2351


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Cet article se penche sur deux romans contemporains qui se proposent de retravailler le passé traumatique de la Première Guerre mondiale: The New Confessions de William Boyd (1987) et Regeneration de Pat Barker (1991). Nous examinerons la façon dont ces deux romans, bien que d’une manière différente, parviennent à traiter de l’expérience et de l’impact des combats à travers une tension permanente entre émotion et irrévérence, entre sérieux et ironie, visant à exprimer les atrocités de l’épreuve de la guerre tout en rejetant la possibilité même du pathos. Ces deux métafictions historiographiques, parce qu’elles témoignent d’une certaine méfiance à l’égard de l’histoire qui est le sceau d’une sensibilité postmoderne, paraissent ‘maltraiter’ le passé de la Grande Guerre pour mieux le ‘traiter’ et ainsi réinvestir l’héritage des blessures de ce passé.

This article focuses on two contemporary novels that aim at reworking the traumatic past of the First World War: William Boyd’s The New Confessions (1987) and Pat Barker’s Regeneration (1991). We will examine how those two novels, although in very different ways, do manage to treat the experience and the impact of combat through a constant tension between emotion and irreverence, seriousness and irony, thus seeking to convey the atrocities of war while rejecting the very possibility of pathos. Those two historiographic metafictions, because they testify to a certain postmodern distrust of history as something wholly coherent, seem to ‘abuse’ the past of the Great War the better to ‘use’ it and to explore the legacy of its wounds.

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