Rhythm and Reader Identity in Philip Larkin and Keston Sutherland

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8 avril 2016

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David Kennedy, « Rhythm and Reader Identity in Philip Larkin and Keston Sutherland », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2809


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Qu’est-ce que “observer et décrire le rythme” signifie? Et est-ce que notre capacité de procéder à pareille description nous donne un supplément de connaissance sur un poème, ou est-ce que cela ne fait que renforcer l’illusion selon laquelle de tels poèmes, par opposition à d’autres textes, présentent un contenu interne accessible permettant de transmettre des vérités? Cet article s’attache à démontrer que de telles questions sont secondaires lorsqu’il s’agit de déterminer comment le rythme et la description que l’on peut en proposer ont joué un rôle (et continuent de le jouer) dans la production du lecteur. Cet article se concentre sur deux poètes très différents: Philip Larkin et Keston Sutherland. “M. Bleaney” de Larkin, a recours à l’empirisme et à l’assertion iambique pour produire l’illusion d’une connaissance consommable. En revanche, “Ten Past Nine” de Sutherland met le lecteur au défi de savoir quel est son sujet et “qui” parle, si bien que le lecteur devient incapable de savoir “qui” il ou elle est censé être. Le rythme régulier révèle non pas un caractère poétique consommable mais une pathologie dérangeante que le lecteur est invité à partager

What does it mean to be able to observe and describe rhythm? And does the ability to make such a description give us “more” knowledge about a poem or does it merely support illusions that poems, in contrast to other texts, have accessible interiorities that enable the transmission of truths? This essay argues that such questions are secondary to the question of how rhythm and its description have been and continue to be involved in the production of the reader. The essay will examine two very different poets, Philip Larkin and Keston Sutherland. Larkin’s “Mr Bleaney” uses empiricism and iambic statement to give the illusion of consumable knowledge. Sutherland’s “Ten Past Nine”, in contrast, challenges the reader in terms of what it is “about” and “who” is speaking to such an extent that the reader does not know “who” he or she is supposed to be. Regular rhythm reveals not consumable poeticality but a disturbing pathology in which the reader is invited to share.

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