Ideologies of English: Stress Clash, “Anglo-Saxon”, and Twentieth-Century Conceptions of Rhythm

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8 avril 2016

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Andrew Eastman, « Ideologies of English: Stress Clash, “Anglo-Saxon”, and Twentieth-Century Conceptions of Rhythm », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.2813


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Résumé Fr En

“Idéologies de l’anglais” cherche à montrer comment nos mythes implicites du langage déterminent nos conceptions du rythme. L’article étudie notamment les écrits critiques de Seamus Heaney et sa représentation de l’“anglo-saxon”, une notion par laquelle Heaney définit une nature ou essence de l’anglais conçue en termes de genre et fondée sur les propriétés rythmiques du contre-accent et du groupe consonantique. La conception de Heaney est ici confrontée avec une représentation toute contraire: chez Derek Attridge, le rythme de l’anglais est caractérisé par une tendance “naturelle” à alterner syllabes accentuées et inaccentuées, de manière à éviter le contre-accent. Par contraste avec ces définitions fondées en “nature”, l’article met en avant une conception du rythme comme subjectivité dans le langage, donc comme activité discursive transformant les modèles linguistiques. Une lecture brève de Beowulf: A Verse Translation par Seamus Heaney cherche à montrer comment cette traduction réalise une pratique du rythme comme discours, pour autant que la saillance allitérative y réécrit les règles de la phonologie anglaise.

“Ideologies of English” looks at how our implicit myths about language interact with our conceptions of rhythm. It takes as a case in point the critical writings of Seamus Heaney and his figuration of the “Anglo-Saxon”, a notion by means of which Heaney defines a gendered nature or essence of English based on the rhythmic criteria of stress clash and consonant cluster. Heaney’s conception is contrasted with a diametrically opposed view: in Derek Attridge’s account, English rhythm is characterized by a “natural” tendency to alternate stresses and non-stresses, in such a way as to avoid stress clash. In contrast with these nature-based definitions, this article argues for a conception of rhythm as subjectivity in language, thus as a discursive activity transforming linguistic patterns. A brief examination of Heaney’s Beowulf: A Verse Translation attempts to show how this modern English version of “Anglo-Saxon” enacts rhythm as discursive practice, to the extent that in it, alliterative prominence rewrites the rules of English phonology.

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