« Sometimes it is sufficient to disimagine » (Out, 185) : penser l’engagement avec Christine Brooke-Rose

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6 juin 2016

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Karen Zouaoui, « « Sometimes it is sufficient to disimagine » (Out, 185) : penser l’engagement avec Christine Brooke-Rose », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.3096


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Dans la société britannique dépolitisée des années soixante, la notion d’engagement change. Deux exemples de cette nouvelle forme d’engagement se lisent en France et en Angleterre. Dans le Nouveau roman, tel que Jean Ricardou le théorise, et dans les romans de celle qui était alors considérée comme l’importatrice du Nouveau roman en Angleterre, Christine Brooke-Rose, les écrivains prennent position. Il ne s’agit pas de soutenir une idéologie mais de résister à l’imposition d’un imaginaire déjà ordonné par la société. En comparant la théorie et la pratique de Ricardou d’une part, et de Brooke-Rose d’autre part, cet article vise à démontrer que ce qui fait l’engagement en littérature est la « mise en procès » du récit (Ricardou), ou en termes marxistes, sa praxis. De plus, en se focalisant sur le premier roman expérimental de Christine Brooke-Rose Out (1964), cet article se demande comment la praxis « opère » (Rancière) la résistance à la falsification par la société de la langue. L’engagement de l’écrivain est avant tout un engagement envers le lecteur, à qui il est demandé de frustrer son désir de lire des récits mimétiques afin d’exercer le pouvoir de son imagination pleinement.

What does it mean to be a committed writer in the 1960s in Great Britain? Comparing the practice of the writer Christine Brooke-Rose in her first experimental novel Out (1964) with the theory of the French ‘Nouveau roman’ as stated by Jean Ricardou, the author illustrates the difference between propaganda literature and ‘committed’ writing. Committed writing engages the readers to the extent that the latter will have to confront themselves with the difficulties of the text and exercise the power of their imagination to resolve the paradoxes presented to them. The committed novel sets in motion a series of ‘operations’ (Rancière) that resist what the Nouveau roman writers expose as the ‘falsification’ of language by society.

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