Party politics in In The Republic of Happiness : s’engager dans l’Autre

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6 juin 2016

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Julien Alliot, « Party politics in In The Republic of Happiness : s’engager dans l’Autre », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.3144


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Les œuvres de Martin Crimp ont souvent fait l’objet de lectures politiques. Pourtant, si lui-même se considère volontiers comme un satiriste, il devient plus difficile de caractériser le discours politique qui l’animerait. En effet, la satire crimpienne, radicale, détruit tout sur son passage. Dans leur mise en scène de In the Republic of Happiness (2012) au Théâtre National de Chaillot en 2014, Marcial di Fonzo Bo et Élise Vigier se sont attachés à restituer la voix désabusée de Crimp. La scène festive qui ouvre la pièce, où une famille-type se retrouve pour célébrer Noël, rend d’autant plus palpable la subversion propre à l’univers du dramaturge. Comme la fête s’engage, les liens se dénouent, les idéaux et autres totems tombent, les tabous sont levés. Cette confusion permet une reconfiguration du discours politique. Le spectateur (re?)découvre dans une conscience festive que les systèmes de valeurs, la maîtrise du discours ne sont jamais que secondaires par rapport au non-sens, à l’équivoque, à ce qui se joue sur l’Autre scène. C’est dans ce lieu Autre qu’il s’agit dès lors de s’engager.

Critics have offered a variety of political readings of Martin Crimp’s plays. If the dramatist does consider himself a satirist, characterising the political discourse at play in his works can become somewhat of a challenge. Indeed, Crimpian satire proves radical and all destructive. When they staged In the Republic of Happiness (2012) at the Théâtre National de Chaillot in 2014, Marcial di Fonzo Bo and Élise Vigier captured the dramatist’s disenchantment. The opening festive scene, in which a typical family celebrates Christmas together, resonates with Crimpland’s characteristic subversion. As the party is in full swing, traditions are questioned, totems are challenged and taboos are lifted. Such confusion allows for a remapping of political discourse. The audience is led to (re?)discover that value systems or the mastery of discourse are but secondary compared to nonsense, ambiguity, and what is at stake on the Other Scene. The spectators can then engage in an exploration of the Other.

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