Savage Indignation and Petty Resentment in Geoffrey Hill’s Canaan, The Triumph of Love and Speech! Speech!

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24 octobre 2013

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Thomas Day, « Savage Indignation and Petty Resentment in Geoffrey Hill’s Canaan, The Triumph of Love and Speech! Speech! », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.779


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Se fondant sur les trois recueils de poèmes publiés par Geoffrey Hill entre 1996 et 2000, ainsi que sur certaines des conférences qu’il a prononcées publiquement pendant cette période, cet article s’intéresse à la manière dont la colère, l’indignation et leurs variants émergent de modes satiriques directement inspirés de Jonathan Swift. Même si ces procedures poétiques ressemblent à ce qu’un critique a pu qualifier de corrélats objectifs de la colère et de la mélancolie de Hill, ce dernier souligne une grande part de subjectivité et la nécessité d’intégrer à l’œuvre des défauts personnels et autres blessures portées à son amour propre d’auteur. Au nombre des griefs exprimés par Hill, il faut également compter l’échec des critiques à percevoir les éléments comiques de sa posture. Mais le potentiel d’ambiguïté et de malentendus confère à son expression un « sens du péril linguistique » dont il déplore l’absence dans l’essentiel de la poésie contemporaine. Ces observations nous conduisent à conclure à la dimension rédemptrice de la rancœur du poète.

Focussing on the three books of poetry Geoffrey Hill published between 1996 and 2000, as well as on some of his public lectures from this period, this essay discusses how anger, indignation and their variants inhere in modes of self-implicating satire partly inherited from Swift. Although the poetic procedures sometimes resemble what one critic has called ‘objective correlatives of his anger and spleen’, Hill insists on the necessity of the subjective, of admitting ‘shortcomings of self’ into the work, and chief among these are the poet’s petty jealousies and grievances against other poets, aspects of his ‘wounded literary amour-propre’. Problematically, another of Hill’s grievances concerns the failure of critics to grasp the comedic element of this stance, but the potential for misunderstanding lends to his writing ‘the sense of linguistic peril’ he deems to be deficient in most contemporary poetry. The reality of Hill’s resentment, I conclude, has a redemptive meaning.

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