Aspects of the Novel, or E.M. Forster’s (In)formal Criticism

Fiche du document

Date

10 septembre 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-4917

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-5444

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Catherine Lanone, « Aspects of the Novel, or E.M. Forster’s (In)formal Criticism », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.9418


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

First conceived as a series of lectures, Aspects of the Novel has become a classic critical text while being systematically disparaged as old-fashioned. Undoubtedly, the book may appear dated, trivial and biased, placing the author’s friends next to canonical texts. But one should also pay attention to Forster’s attempt to grasp the text in terms of tone, pattern, plot and rhythmical effects, an unsystematic interplay between the parts and the whole which involves the reader’s active participation.Michel Serres’s study of the parasite may enlighten Forster’s incongruous use of parasitic metaphors, and his insightful associations between intertextuality and textual parasiting or textual haunting. The final chapters focus on voice, connecting rhythm, tone and stutter as a form of stylistic parasiting in a striking study of Melville. Something runs there which cannot be trapped in words, for Deleuze a process of becoming, for Forster sheer song, attempting to open up the novel, towards lines of flight rather than respectable closure.

Largement connu mais tout aussi largement décrié, l’essai critique publié en 1927 par E.M. Forster, Aspects of the Novel, est coupable d’irrévérence et de choix irréfléchis, plaçant parmi le canon littéraires les textes aujourd’hui justement oubliés, commis par des amis de l’auteur. Mais il est regrettable de juger le texte entier à l’aune de ces dérapages, car la critique de Forster est plus pertinente qu’il n’y paraît de prime abord. Il s’agit de revenir ici sur la posture excentrée choisie par Forster, à la lumière du parasite défini par Michel Serres. Se plaçant en marge du monde universitaire sans pour autant, comme Virginia Woolf, le remettre totalement en question, Forster amorce une réflexion sur la voix, le rythme, l’écho, s’éloignant du réalisme victorien pour proposer des catégories plus novatrices, modernistes. La métaphore incongrue du parasite devient la clef d’une tentative souple pour abattre les barrières, s’intéresser au parasitage intertextuel et au croisement des voix, voire au bégaiement, dans une étude de Melville qui approche le devenir-étranger de la langue. Cherchant non la clôture mais l’ouverture, Forster prône dans le roman ce qu’il appelle le chant, et Deleuze la ligne de fuite.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en