Nepal’s posing women guerrillas: memory, subjectivity and war-time photographs

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12 janvier 2024

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Amrita Pritam Gogoi, « Nepal’s posing women guerrillas: memory, subjectivity and war-time photographs », European Bulletin of Himalayan Research, ID : 10.4000/ebhr.1768


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Résumé En Fr

Studies on female perpetrators of violence have shown how agency in their war-time participation is denied through the circulation of derogatory narratives perpetuated by a lack of visual representation. Based on ethnographic work conducted in Kathmandu and Dang in 2014, 2016 and 2019, this article analyses the gendered hopes, fears and intentions among Nepal’s Maoist women ex-combatants through their use of a set of personal photographs that survived the war and identifies subjectivities made and unmade at different phases, primarily during the war and in the post-war period. Taking photographs and then storing, sorting, showing, editing and posting them on social media constitutes mnemonic labour imbued with values. This labour allows women ex-combatants to create and to retain the means of preserving their identities, memories and narratives through controlled circulation of visual accounts of their experiences.

Les études sur les femmes auteures de violences ont relevé que leur pouvoir d’agir dans leur participation à la guerre est évincé par la circulation de récits désobligeants perpétués par un manque de représentation visuelle. Sur la base d’un travail ethnographique mené à Katmandou et à Dang en 2014, 2016 et 2019, cet article analyse les espoirs, les craintes et les intentions genrées des ex-combattantes maoïstes népalaises à travers leur utilisation d’un ensemble de photographies personnelles qui ont survécu à la guerre et identifie les subjectivités qui se font et se défont à différentes phases, principalement pendant la guerre et dans la période d’après-guerre. Prendre des photos, puis les stocker, les trier, les montrer, les éditer et les publier sur les médias sociaux constitue un travail mnémonique imprégné de valeurs. Ce travail permet aux femmes ex-combattantes de créer et de conserver les moyens de préserver leurs identités, leurs souvenirs et leurs récits par le biais d’une circulation contrôlée des récits visuels de leurs expériences.

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