Les élections européennes de 2014 : une analyse comparative des résultats aux échelles nationale et régionale

Fiche du document

Date

22 juillet 2015

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Source

EchoGéo

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1963-1197

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Christian Vandermotten et al., « Les élections européennes de 2014 : une analyse comparative des résultats aux échelles nationale et régionale », EchoGéo, ID : 10.4000/echogeo.14303


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L'article propose une cartographie synthétique, à l'échelle régionale, des résultats des élections européennes de 2014, avec des éléments de comparaison par rapport à 2009. Il s'ouvre sur une tentative de classification de l'ensemble des partis en lice, qui débouche sur une typologie simple : les partis s'inscrivant dans une logique de critique de gauche et/ou écologiste des formes dominantes de la construction européenne ; les partis de tradition social-démocrate ou travailliste d'une part, libérale, démocrate-chrétienne ou conservatrice de l'autre, qui s'inscrivent dans des perspectives de continuité des formes dominantes de la construction européenne ; les partis eurosceptiques, voire ceux refusant, sur une base de droite et de préférences nationales, les formes dominantes de cette même construction. L'article examine aussi d'autres variables, comme l'abstention. Au-delà de certaines récurrences régionales, par exemple concernant les comportements électoraux métropolitains, il montre que les cartes doivent avant tout être interprétées dans les contextes nationaux. A l'échelle européenne, l'adhésion explicite aux formes dominantes de la construction européenne ne rassemble que moins du quart de l'électorat potentiel, en sensible baisse par rapport à 2009. Outre la Grande-Bretagne europhobe, le désintérêt électoral envers la construction européenne est particulièrement sensible dans les nouveaux États membres.

The paper presents a synthetic cartography, at the regional scale, of the results of the 2014 European poll, with comparisons to 2009. It opens on a classification of the political parties, leading to an elementary typology : parties developing a leftist critics of the ruling forms of the European policy ; parties agreeing with the ruling trends of the European agenda, either on a social-democratic or labour basis, or on a liberal, conservative or christian-democratic one ; eurosceptic or europhobic parties, on the basis of rightist and/or nationalistic attitudes. The paper examines also other variables, as abstention. Some regional conclusions appear, as for the political patterns in the main metropolitan areas, but the maps remain mainly a collection of national patterns. At the European scale, the explicit agreement to the ruling forms of the European construction gathers only a quarter of the potential voters, significantly less than in 2009. Moreover eurosceptic and europhobic Britain, the electoral disinterest for Europe is the strongest in the new Central-Eastern European member States.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en