Les espaces du graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de Paris et Berlin

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3 octobre 2024

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Julie Vaslin, « Les espaces du graffiti dans les capitales touristiques : l’exemple de Paris et Berlin », EchoGéo, ID : 10.4000/echogeo.15348


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Partant du constat que Paris, dont le bâti est largement classé au patrimoine mondial de l’Unesco, et Berlin, connue pour être « pauvre mais sexy », sont deux capitales européennes aux images très contrastées, cet article cherche à nuancer cette opposition en comparant les modalités du gouvernement de l’espace public dans ces deux villes. En particulier, le gouvernement du graffiti est révélateur, à Paris comme à Berlin, de logiques d’esthétisation de l’espace public convergentes. Effacés dans les hauts-lieux touristiques, les graffitis sont tolérés voire promus dans les quartiers populaires périphériques où se développe le tourisme hors des sentiers battus. Pris dans des temporalités différentes, les dispositifs de gouvernement du graffiti transitent d’une capitale à l’autre, dans un jeu où développements culturel et touristique se mêlent, au service de l’attractivité territoriale. Considéré alternativement comme allégorie du désordre ou comme emblème du tourisme alternatif, le graffiti apparaît alors comme un très bon révélateur de ces processus.

Considering that Paris, whose buildings are widely classified as World Heritage by UNESCO, and Berlin, known for being "poor but sexy", are two European capitals with very contrasting images, this article seeks to nuance this opposition by comparing the modalities of the government of the public space in these two cities. Especially, the regulation of graffiti is revealing, in Paris as in Berlin, convergent processes of "aestheticisation" of public space. Erased in high tourist areas, graffiti is tolerated or even promoted in working class areas, where tourism develops off the beaten track. Taken in different timeframes, graffiti governance systems transit from one capital to another, in a game where cultural and touristic developments combine at the service of territorial attractiveness. Considered alternately as an allegory of disorder or as an emblem of alternative tourism, graffiti appears as a very good indicator of these processes.

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