Stochastic Optimal Control and the U.S. Financial Debt Crisis

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19 décembre 2012

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Résumé 0

Les crises financières à répétition auxquelles ont été confrontés les pays émergents mais aussi les principaux pays développés comme le Japon, les Etats-Unis et l’Europe, ne sont pas apparues dans les années 1980. Sans revenir à la bulle spéculative sur les tulipes hollandaises, voire aux épisodes malheureux de John Law ou des assignats, l’article récent de Reinhart et Rogoff (2011) confirme que les crises financières ne sont pas une particularité du XXe siècle. Leur recherche approfondie sur les crises de change et les crises bancaires/de dette permet une meilleure compréhension de l’origine et des liens entre ces différentes phénomènes. Leur approche s’inscrit dans une tradition de la littérature qui se donne comme objectif d’expliquer les crises a posteriori. Ces auteurs rappellent, par exemple, que la Grèce avait déjà fait défaut en 1826 et qu’elle avait été exclue des marchés financiers internationaux pour une durée de 53 ans. Cette même Grèce fera à nouveau défaut en 1894, puis en 1932. Pour utiles que puissent être les enseignements de l’histoire, ils ne suffisent pas pour déceler des comportements à risque, des excès de dette notamment des agents privés ou des institutions publiques. On remarque, par exemple, que depuis trois décennies, les États-Unis ont été particulièrement affectés par ces crises. Or, et l’actualité récente le montre, à quelques rares exceptions près, chaque fois qu’une crise s’est déclenchée, elle a pris par surprise les décideurs politiques, les banquiers centraux, les professionnels de la finance et les économistes, qu’ils soient du secteur privé ou issus du milieu académique. À cet égard, les informations du New York Times (Appelbaum, 2012) concernant les transcriptions de réunions de la Fed confirment bien que les autorités américaines n’avaient pas pris la mesure de la gravité de la situation. Cette myopie se retrouve aussi dans les marchés lorsqu’on observe, par exemple, les spreads de taux entre l’Allemagne, d’un côté, et l’Irlande, la Grèce ou le Portugal, de l’autre. Sans parler des travers de l’ingénierie financière qui a cru que les mathématiques permettaient de s’exonérer d’une bonne connaissance des mécanismes économiques. Aussi, au-delà d’une simple analyse des causes des crises financières, Jerome L. Stein s’intéresse dans cet ouvrage à la construction d’indicateurs d’alertes/Early Warning Signals (EWS) pour prévenir des risques de crise.

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