La dimension sémantique, négligée de l’approche expérience-utilisateur

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2 juillet 2014

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Yves Marcoux et al., « La dimension sémantique, négligée de l’approche expérience-utilisateur », Études de communication, ID : 10.4000/edc.5418


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Après un bref survol de l’évolution du design d’interfaces et sa focalisation sur l’expérience utilisateur, nous présentons le travail de création comme cycles d’idéation-tests, illustré par une analogie avec la programmation en génie logiciel (cycle théorie-test). Cette analogie permettra de se prononcer de manière critique sur la surestimation de la valeur des tests d’utilisabilité qui dépendent exclusivement des tests pour établir une conformité entre ce que fait l’interface et ce que l’on veut qu’elle fasse, et ce, sans recours à une « théorie » autre que l’expérience ou le mimétisme de bonnes réalisations antérieures. Le recours à des systèmes sémiotiques langagiers prédéfinis et sémantiquement ancrés sera soutenu pour épauler théoriquement la pratique des tests. Pour ce faire, nous présentons brièvement quelques illustrations via la sémantique intertextuelle (Marcoux 2006, Marcoux-Rizkallah 2009) et arguons que l’usage de cette dernière pour le design d’interfaces serait susceptible d’éclairer la phase d’idéation ainsi que d’éviter les cas fréquents d’interfaces « trompeuses ».

After a brief overview of the evolution of interface design and its focus on the user experience, we present the creation process as cycles of ideations-tests illustrated by an analogy with software engineering (cycle theory test). This analogy will rule out the overestimated value of usability testing that rely solely on tests to establish a correspondence between what the interface does and that it is supposed to do, and that without recourse to a “theory” other than the experience or mimetism of previous good examples. The use of predefined and semantically grounded linguistic semiotic systems will be defended to support theoretically test practice. We briefly present some illustrations via intertextual semantics (Marcoux 2006, Marcoux-Rizkallah 2009) and are argue that the use of the latter for interface design will clarify the ideation phase and avoid frequent cases of “misleading” interfaces.

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