Hypothèse pour une réalité fugace et multiple

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15 novembre 2014

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Philippe Hilaire, « Hypothèse pour une réalité fugace et multiple », Études de communication, ID : 10.4000/edc.997


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Le réel ne semble pas continu, il est plutôt fait d’instants, de ruptures et de suspensions. Pour advenir, le réel doit être perçu, formulé, afin que l’échange soit possible. L’interprétation devient alors la seule modalité du monde puisque dans l’échange, toujours un peu de moi subsiste. Plusieurs activités parallèles aident-elles à trouver une cohérence en faisant varier les points de vue ?Architecte-paysagiste, j’interprète à la fois la commande et l’espace pour prendre une position (intellectuelle mais aussi physique) qui permette de le transformer. Peintre, il me faut interpréter cette sensation que le monde est appréhendable dans sa totalité, immédiatement, à chaque lieu de l’espace, à chaque instant, à partir d’une posture physique que j’adopte, pour en proposer un fragment qui dise la totalité. Chercheur, la connaissance accumulée doit être interprétée pour construire un nouveau point de vue ou interroger des travaux antérieurs pour les amener dans un champ parallèle.Le jeu des influences entre ces trois positions vis-à-vis du réel les transforme chacune tour à tour, mais l’interprétation n’est-elle pas alors le seul moteur de l’activité humaine : ce qui motive ; et ma connaissance du monde est-elle liée à la connaissance que j’ai de moi ? Seule l’interprétation permet-elle de trouver les porosités et les impuretés qui nous permettent l’échange ; et de fait, le monde n’existe-t-il que parce que nous l’interprétons ?

‪The real appears discontinuous. It consists of moments, breaks, and pauses in time. To exist, the real must be perceived and formulated so that exchange becomes possible. Then, the interpretation becomes the only modality of the world because a small part of me always survives in the exchange. Do several parallel activities help us find coherence in the variation between different points of view? As a landscape architect, I interpret both order and space in order to take a stand (intellectually and physically) to allow the modification of space. As a painter, I love to interpret the sensation that we can capture the world, immediately, at each point in space, at each moment, from a physical posture I adopt, to propose a fragment that expresses the totality. As a research, knowledge must be interpreted if I am to build a new point of view or interrogate previous work in order to bring it into a parallel field. The game of influences between those three positions in the face of the real transforms it, and interpretation is perhaps the only mainspring of the human activity that motivates us. Thus, is my knowledge of the world linked to the knowledge I have of myself? Does interpretation allow us to find the porosities and the impurities that make the exchange possible, and in practice, does the world exist just because we interpret it?‪

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