4 décembre 2018
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Bernard Andenmatten, « Aymon de Montfalcon : être évêque vers 1500 », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.1310
Entre Moyen Âge et Renaissance, la carrière d’Aymon de Montfalcon présente les caractéristiques, parfois ambivalentes, du parcours d’un prélat issu d’une moyenne aristocratie ambitieuse, qui parvint, grâce à la protection de la Maison de Savoie, à caser l’un de ses rejetons à l’évêché de Lausanne, doté alors d’importants pouvoirs temporels. Cumulard de bénéfices mais très cultivé et attaché à ses origines monastiques, Aymon dirigea fermement sa petite principauté épiscopale et fut attentif aussi bien à ses prérogatives temporelles qu’à ses fonctions d’ordinaire diocésain. S’il est difficile de pénétrer au cœur de sa spiritualité personnelle, on peut relever qu’il afficha avec ostentation son origine aristocratique et l’attachement à la grandeur de son lignage, en multipliant les insignes héraldiques et en opérant plusieurs fondations funéraires dédiées à saint Maurice et aux martyrs thébains.