Le continuum de la vie chez Platon. Des dieux aux plantes

Fiche du document

Auteur
Date

21 février 2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2296-5084

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0014-2026

Organisation

OpenEdition

Licences

info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved

Résumé 0

Platon pense un continuum de la vie où viennent s’inscrire hiérarchiquement les dieux, les démons, les êtres humains, les animaux qui vivent dans l’air, sur la terre et dans l’eau, et même les plantes. L’activité rationnelle, conçue comme intuition des «  formes  » (εἴδη, ἰδέαι), constitue le critère permettant de distinguer tous ces êtres vivants. Les dieux et les démons, dont le corps est indestructible, contemplent les idées directement et de manière incessante. Les êtres humains ne partagent ce privilège que pendant une certaine période de leur existence, lorsque leur âme est séparée de tout corps. Lorsque les âmes humaines sont incarnées, leur contemplation des idées est indirecte et plus ou moins aléatoire, parce qu’elle doit passer par l’intermédiaire des sens. Pour leur part, les animaux font de moins en moins usage de leur intellect à mesure que l’on descend dans l’échelle des êtres. Les plantes se réduisent finalement à la partie la plus basse de l’âme, soit le simple désir. Platon, le fondateur de la philosophie occidentale, a conçu par là un système universel de la vie qui relève de la raison animant le κόσμος tout entier.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en