12 novembre 2013
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Frédéric Python, « La Société immobilière genevoise et ses architectes (1853-1889) », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.239
Parmi les clients ou « commanditaires » traditionnels de l’architecte, le « siècle de l’industrie »1 vit apparaître un nouvel acteur, sous la forme collective de la société anonyme immobilière. La Société immobilière genevoise, fondée en 1853 à Genève, en constitue un cas intéressant pour la Suisse. En effet, sa structure juridique lui permit de développer des méthodes de travail qui appliquèrent à la construction les principes de division et de spécialisation de la culture capitaliste. Cette organisation spécifique avait bien sûr des motivations économiques et elle eut en effet une incidence sur le bénéfice de la Société. Mais indirectement, elle eut aussi des répercussions sur la qualité des édifices financés, ainsi que sur la position professionnelle de ses employés spécialisés, l’architecte Francis Gindroz et l’ingénieur Philippe Ami Goetz.