26 septembre 2014
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Martine Boyer-Weinmann, « Comment « l’écologie littéraire » peut-elle raviver la relation aux œuvres et à leur transmission ? », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.617
La crise des études littéraires du XXIe siècle réactive sur un mode majeur, européen et mondial, un sentiment d’éclipse du littéraire déjà perceptible chez les écrivains français depuis le XIXe siècle. Phénomène multifactoriel et tournant anthropologique qui affecte l’enseignement et tous ses acteurs, la crise nous convie à une « écologie » des usages du littéraire, dont on examinera les contours théoriques avant de l’aborder sous un angle pratique dans l’espace d’une classe. Les passions travaillées par la littérature et suscitées par les œuvres peuvent être le meilleur allié du pédagogue dans son travail de transmission d’un savoir et d’une éthique de la littérature.