Les diverses implications de l’écrivain Michel Tournier dans la cité

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16 octobre 2021

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ELFe XX-XXI

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Michel Tournier a connu une ascension fulgurante et tardive en publiant à quarante-trois ans son premier livre, Vendredi ou les Limbes du Pacifique, au moment où triomphaient les auteurs du Nouveau Roman et de l’école de l’absurde. Succès auprès du grand public mais à contrecourant de la doctrine littéraire dominante. Sa trajectoire dans les réseaux de la reconnaissance littéraire où il exerce successivement les fonctions de traducteur de l’allemand, de producteur et réalisateur à la radio puis à la télévision, de lecteur puis d’éditeur littéraire chez Plon, fait l’objet de la deuxième partie qui souligne la variété de ses investissements, dans des univers aussi divers que ceux de la photographie, de la littérature de jeunesse jusqu’alors considérée comme marginale, des écoles et des instituts français de l’étranger où l’on apprécie le conteur, de la grande presse où il fera de nombreuses chroniques. Philosophe converti à la littérature, Michel Tournier a créé le roman mythologique qui associe réalisme et philosophie et montre l’actualité du mythe dans le monde contemporain. Anticonformiste gardant la distance critique à l’égard des pouvoirs, l’écrivain est engagé malgré sa position officielle d’académicien Goncourt. S’il n’hésite pas à aborder, dans ses romans, les problèmes du racisme, des relations avec le Tiers-Monde, celui de l’écologie, du traitement de nos déchets ou encore ceux de l’exclusion et du handicap, c’est de l’implication de l’écrivain comme conteur auprès de jeunes auditeurs dont il se montre finalement le plus fier.

Michel Tournier has experienced a late but meteoric rise by publishing at the age of 43 his first book : Friday or The Other Island, at the time when the authors of the New Novel and the school of absurd were prevailing. A success with the general public but against the tide of the prevailing literary doctrine. During his trajectory in the rings of the literary recognition he was successively a translator from German, a producer and director on the radio, then on TV, a reader and then a literary editor at the Plon publishing house. His trajectory is the subject of Part Two that highlights the variety of his investments in universes that are as diverse as those of photography, of young people’s literature which was marginal until then, of schools and French institutes abroad where the storyteller is appreciated, of the big press where he will make many chronicles. A philosopher converted to literature, M. Tournier has created the mythological novel that associates realism and philosophy and shows the topicality of the myth in the contemporary world. An anti-conformist keeping critical distance from all powers, the writer involves himself in the public life despite his official position of Goncourt academician. He doesn’t hesitate to address the problems of racism, of relations with the Third World, that of ecology, of the treatment of our waste, or those of exclusion and handicap, but his involvement as a storyteller with young listeners is what he is finally most proud of.

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