Appels d’air. Annie Le Brun ou l’invention de l’écologie passionnelle

Fiche du document

Date

12 janvier 2023

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

ELFe XX-XXI

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2257-5529

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-3450

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Émilie Frémond, « Appels d’air. Annie Le Brun ou l’invention de l’écologie passionnelle », ELFe XX-XXI, ID : 10.4000/elfe.4600


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cette étude s’inscrit dans une réflexion au long cours sur le surréalisme d’après-guerre et les formes d’engagement au service de la nature. Elle s’attache à montrer en quoi la pensée de l’écologie qui traverse l’œuvre d’Annie Le Brun doit être comprise comme la poursuite du « renversement de signe » réclamé par André Breton après la catastrophe d’Hiroshima. L’enjeu est ici de saisir la manière originale dont l’essayiste se saisit de la crise environnementale pour penser la crise de l’imaginaire : loin de sacrifier aux mots d’ordre de l’écologie politique, Annie Le Brun se choisit au contraire quelques alliés de l’ombre, anarchistes oubliés ou méconnus, d’Élisée Reclus jusqu’aux acteurs de l’Encyclopédie des Nuisances, pour retourner le poncif de la crise écologique en arme rhétorique et nous inviter à considérer autrement « ce qui n’a pas de prix ».

This paper is part of a long-term study of post-war surrealism and the forms of commitment in the service of nature. It aims to show how the ecological thinking that runs through Annie Le Brun’s works should be understood as a continuation of the « sign reversal » called upon by André Breton after the Hiroshima catastrophe. The challenge here is to grasp how original is the way in which the essayist seizes on the environmental crisis to think about the crisis of the imaginary : far from submitting to the watchwords of political ecology, Annie Le Brun chooses yo ally herself to forgotten or unrecognized anarchists, from Élisée Reclus to the actors of the Encyclopédie des Nuisances, to turn the poncification of the ecological crisis into a rhetorical weapon and to invite us to consider in a different way « that which is priceless ».

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en