L’histoire, les langues et Dieu

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7 décembre 2019

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Catherine Coquio, « L’histoire, les langues et Dieu », Écrire l’histoire, ID : 10.4000/elh.1986


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Une grande partie de l’œuvre de cinéaste de Nurith Aviv est consacrée à la question des langues dans l’histoire, qui est au cœur de la trilogie D’une langue à l’autre (2004), Langue sacrée, langue parlée (2008), Traduire (2011). Ces films, consacrés respectivement au changement de langue, à la sécularisation d’une langue religieuse, et à l’activité de la traduction littéraire, forment une méditation sur l’arborescence et le voisinage intime des langues dans l’histoire en faisant parler des écrivains, poètes, traducteurs, slameurs, philologues, exégètes vivant en Israël. Ce pays si singulier où eut lieu la résurrection profane d’une langue sacrée, y devient un laboratoire pour comprendre le pluriel des langues, leurs voisinages et émulations, leurs conflits aussi, parfois douloureux, liés aux violences de l’histoire, Shoah et Naqba en particulier, évoquées à travers la sourdine intime des langues.

A large part of film director Nurith Aviv’s oeuvre is dedicated to the question of the place languages occupy in history. This question is central to the trilogy D’une langue à l’autre (2004), Langue sacrée, langue parlée (2008) and Traduire (2011), dedicated, respectively, to changing languages, to the secularization of a religious language, and to literary translation. They form a meditation on the way languages branch off and create intimate proximities in history, through interviews with writers, poets, translators, slam artists, philologists, and exegetes living in Israel. This highly singular country, which saw the profane resurrection of a sacred language, becomes in these films a laboratory for understanding languages’ plurality, proximities and patterns of emulation, as well as their sometimes painful conflicts, linked to historical violence, in particular the Shoah and the Naqba, which are evoked discreetly through the intimacy of languages.

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