George Floyd et l’histoire de France. Une demande d’histoire publique

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1 mars 2022

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Aurélia Michel, « George Floyd et l’histoire de France. Une demande d’histoire publique », Écrire l’histoire, ID : 10.4000/elh.2271


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La mort de George Floyd et ses répercussions en France ont mis en évidence le décalage entre un récit national figé et largement aveugle à la dimension atlantique et coloniale de l’histoire de France d’une part, et la demande sociale d’une histoire permettant de se saisir de la question raciale française d’autre part. Ce décalage est l’objet des politiques mémorielles amorcées avec la loi Taubira en 2001, et dont le bilan contrasté témoigne des difficultés des enseignants du primaire et secondaire à les mettre en pratique. Ravivées par l’actualité, ces difficultés désignent un défi lancé aux historien·ne·s pour alimenter une histoire publique qui, telle la mère « suffisamment bonne » de Donald Winnicott, doit produire des récits « suffisamment vrais ». De tels récits ne peuvent advenir sans un renouvellement des mécanismes institutionnels de production du savoir historique.

The death of George Floyd and its repercussions in France highlighted the gap between a fixed national narrative, largely blind to the Atlantic and colonial dimension of French history, on the one hand, and the social demand for a history able to grasp the French racial question on the other. This gap is the concern of memory policies as the Taubira law enacted in 2001. The contrasting results of its application testify to the difficulties of school teachers in putting them into practice. These difficulties, in the light of current events, are a challenge to historians in order to produce a public history which, as does Donald Winnicott’s “good enough” mother, tells “true enough” narratives. Such narratives will not emerge without a renewal of the institutional mechanisms for the production of historical knowledge.

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