18 octobre 2015
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Pierre Zaoui, « L’irréductible optimisme des catastrophes et des apocalypses », Écrire l’histoire, ID : 10.4000/elh.600
Cette réflexion développe l’hypothèse apparemment paradoxale qu’écrire la fin (du monde, d’un monde, d’une civilisation, d’une époque, d’une vie, d’un amour…) manifeste toujours, d’une manière ou d’une autre, une certaine dose d’optimisme. À l’opposé du pessimisme tragique comme de la prétendue terreur apocalyptique, les récits de catastrophes relèvent toujours d’une conception optimiste de la vie et de l’histoire. À l’inverse, toute compréhension lucide de l’histoire conduit seulement à constater qu’on ne peut jamais en finir avec rien.