Réutilisation des monuments historiques à des fins didactiques, culturelles ou artistiques

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31 décembre 2010

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Aymé Lebon, « Réutilisation des monuments historiques à des fins didactiques, culturelles ou artistiques », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.2903


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Le tremblement de terre d’octobre 1992 a révélé l’état de précarité préoccupante de la quasi-totalité du patrimoine islamique cairote. L’appel à l’aide international de 1998 et les sommes importantes drainées ont généré un essor patrimonial sans précédent. Très vite, le Conseil Suprême des Antiquités (CSA) passe de la question du « comment conserver » à celle du « pourquoi » de la conservation. Il ne faut jamais s’arrêter à la restauration des édifices historiques, puis les abandonner à leur sort. Seule une réutilisation judicieuse et respectueuse de leur caractère historique ou architectural pourrait garantir leur pérennité. La restauration n’étant pas une finalité en soi, à quoi donc peuvent bien servir tous ces monuments fraîchement réhabilités ? À travers dix-sept monuments historiques du Caire, d’Alexandrie et de province, cet article s’attache à décrypter la politique de réaffectation (i‘âdat tawzîf) des monuments historiques à des fins didactiques, culturelles ou artistiques mise en place en Égypte entre 2000 et 2008.

The October 1992 earthquake revealed the precarious state of almost all of Cairene Islamic monuments. In 1998, the call for international assistance and the large amounts of money it generated have created the conditions of an unprecedented heritage boom. Very quickly, the Supreme Council of Antiquities (SCA) moved from the question of «how to preserve» to the Why of conservation. One should never stop at the restoration of historic buildings, and then abandon them to their fate. Only a judicious reuse could ensure their sustainability while maintaining their historic character and architecture. Since restoration is not an end in itself, what all these monuments freshly rehabilitated can be useful for? Studying the case of seventeen monuments of Cairo, Alexandria and Upper Egypt, this article attempts to decipher the politics of reallocation (i’âdat tawzîf) of buildings for educational, cultural or artistic purposes in Egypt between 2000 and 2008.

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