Les élections de la révolution (2011-2012)

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11 février 2014

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Amal-Fatiha Abbassi et al., « Les élections de la révolution (2011-2012) », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.3083


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Le paradoxe des élections égyptiennes de 2011-2012 est qu’il s’agit d’élections « fondatrices », dont les effets institutionnels ont tous été annulés avant terme. Entre les deux séquences révolutionnaires du 25 janvier 2011 et du 30 juin 2013, les électeurs égyptiens se sont en effet rendus cinq fois aux urnes, pour approuver deux textes constitutionnels depuis lors annulés, élire deux assemblées aujourd’hui dissoutes, et choisir un président de la République désormais démis de ses fonctions. Ces différentes opérations électorales n’en demeurent pas moins les premières élections libres organisées au sortir de six décennies d’autoritarisme, et elles ont contribué – plus sans doute que tout autre événement – à renouveler les acteurs du jeu politique égyptien et à bouleverser leurs pratiques. Les contributions rassemblées dans cette livraison d’Égypte/Monde arabe se concentrent surtout sur les élections législatives, qui constituent un enjeu crucial dans la renégociation en cours du pacte liant l’État égyptien à la société. Leurs auteurs – de jeunes chercheurs issus de différentes disciplines des sciences sociales – ont traité durôle des représentations dans la phase de transition, mais aussi de la création de nouveaux partis politiques issus de plusieurs secteurs de la société, et enfin de la reconfiguration des enjeux politiques locaux. Les articles réunis dans ce dossier montrent ainsi comment ces élections, à la fois baromètre et enjeu des transformations en cours, occupent une place centrale dans cette période charnière de l’histoire égyptienne. Paradoxically, even though the Egyptian elections of 2011-2012 are regarded as being “founding elections”, all their results have since been annulled. Between the two revolutionary moments of the 25th January 2011 and the 30th June 2013, five elections were conducted in Egypt: two were held in order to approve constitutional documents, which have since been canceled, two others focused on the election of members to two assemblies, which have since been dissolved, and one was held in order to elect the president of the Republic, thereafter ousted. Nevertheless, these various electoral activities still constitute the first to be organized after six decades of authoritarianism, and they contributed–most probably more than anything else–to the revival of Egyptian political players and to changes in their practices. The contributions gathered in the present volume of Égypte/Monde Arabe focus mainly on the Parliamentary elections, which are a crucial element in relation to the current balance in relations between the Egyptian state and society. The authors–young researchers from many disciplines within the social sciences field–address the role of representations in a period of transition, the creation of several political parties which have stem from numerous sections of civil society, and the reconfiguration of power balances at the local political level. While the 2011-2012 elections represent a barometer of the ongoing political changes, they also constitute the actual heart of the struggle between the various political players during this crucial period of Egyptian history.

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