The Gulf’s takeover of Cairo’s real estate megaprojects

Fiche du document

Auteur
Date

18 octobre 2017

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1110-5097

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2090-7273

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Maïa Sinno, « The Gulf’s takeover of Cairo’s real estate megaprojects », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.3731


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

One of the revolutionary demands of the Egyptian popular uprising in 2011 was for a more equitable city. Six years later, new community of actors defining Cairo’s urban production and governance methods is little concerned with reducing the social gap in Egypt’s capital city. In recent years, a redefinition of public actors and regional partnerships has modified investment practices. The real estate and construction markets in Egypt are prioritized by the state and attract capital. Gulf countries in particular have succeeded in reviving the property market in Greater Cairo, which had stagnated since 2011, through numerous loans, donations, and announcements of massive real estate projects. However, the progressive regionalisation of Cairo is not a sign of the market’s openness to global financing, but rather a sign of the state’s reinforcement of urban production.

Une des revendications révolutionnaires issues du soulèvement populaire de 2011 portait sur une ville plus équitable et plus juste. Six ans plus tard, le bouleversement de la communauté d’acteurs de la production urbaine du Caire et des modes de gouvernance urbaine ont finalement eu peu d’impact sur l’amoindrissement du fossé social dans la capitale égyptienne. Néanmoins, une redéfinition des acteurs étatiques et des partenariats régionaux a été opérée, modifiant les pratiques d’investissements : les pays du Golfe ont permis grâce aux prêts, dons et annonces de projets immobiliers colossaux, de relancer le marché immobilier au Caire, stagnant depuis 2011. Les secteurs de la construction et de l’immobilier de la capitale sont en effet soutenus par l’État et attirent des capitaux, en particulier des pays du Golfe après 2014. La régionalisation progressive du Caire n’est pourtant pas signe d’une ouverture du marché à la finance globale, mais plutôt celui du renforcement de l’Etat en ce qui concerne la fabrique de la ville.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en