Fathallah Mahrûs (1936 -2016). L’imagination rebelle d’un ouvrier communiste alexandrin

Fiche du document

Date

28 février 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1110-5097

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2090-7273

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Mélanie Henry, « Fathallah Mahrûs (1936 -2016). L’imagination rebelle d’un ouvrier communiste alexandrin », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.3793


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet article dresse un portrait de Fathallah Mahrûs (1936-2016), une figure du mouvement ouvrier égyptien, célèbre pour ceux qui s’intéressent à l’histoire des luttes sociales à Alexandrie ou au mouvement communiste du pays, mais aussi chez certains militants des années 2010. Fathallah Mahrûs s’était fait, selon les termes de Michel de Certeau dans Les arts de faire, passeur d’une mémoire révoltée et marginalisée d’Alexandrie. Suite à une alphabétisation débrouillarde, il a beaucoup lu et souvent écrit pour la presse communiste, mais il était avant tout un brillant orateur qui savait comprendre les rationalités multiples de ses interlocuteurs. Cet article relate son parcours archétypal mais aussi et surtout les arts de faire et de dire dont il était maître. Il allait dans les interstices de l’interprétation, saisissant le « moment opportun » pour exercer ses talents de rhétoricien et de conteur. Avec son art de la mémoire, il communiquait sa fascination pour l’inventivité ouvrière et l’histoire des siens, restituant une étendue des possibles, passés et futurs.

This article features a portrait of Fathallah Mahrûs (1936-2016). This key character of the Egyptian working class struggles is famous among those who take an interest in the history of social conflicts in Alexandria and the country’s communist movement. He was also known among the activists of the 2010’s generation. Fathallah Mahrûs used to pass on a rebellious and marginalized memory of Alexandria, to quote Michel de Certeau’s vocabulary in The arts of doing. Thanks to a resourceful literacy, he read a lot and wrote often for the communist press. But above all, he was a great speaker, partly because he understood the multiple rationalities of his interlocutors. This article narrates his archetypal path but most importantly, it insists on his mastering of some arts of doing and arts of saying. He used to explore the interstices of interpretation as he caught the “right point in time” in order to display his talents for rhetoric and storytelling. He communicated, with his art of memory, his fascination for the working class creativity and the history of his people. Thus he exposed a range of possible, past and future.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en