7 juillet 2008
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Gilles Boëtsch et al., « Anthropologies de l’Égypte 2 », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.39
Sans doute serait-il malvenu de transformer le pluriel du titre « Anthropologies de l’Égypte » en un singulier arbitraire, prétendant nous livrer, ici, à une improbable synthèse. Par l’emploi du pluriel, nous entendions bien montrer – Saâdia Radi et moi-même – que nous n’assumions pas le point de vue totalisant d’une science anthropologique qui voudrait décrire l’Égypte, sinon dans sa totalité, du moins dans ses structures intemporelles. L’anthropologie n’est pas la discipline des survivances ou de la permanence et nous ne saurions extraire les objets qu’elle décrit du monde de la contingence, c’est-à-dire de l’histoire. Evans-Pritchard invitait ainsi ses élèves à ne pas confondre l’inévitable et l’irréversible. […]