17 juillet 2015
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Cyril Roussel, « Le Kurdistan d’Irak, un espace de redéploiement des circuits commerciaux entre Turquie et Iran », Les Cahiers d’EMAM, ID : 10.4000/emam.1035
L’ouverture de la région autonome du Kurdistan d’Irak sur ses voisins a engendré des dynamiques économiques et humaines nouvelles. Les postes-frontières servent de portes d’entrée aux produits importés en masse avec l’argent du pétrole. Produits turcs, iraniens mais aussi chinois inondent la région. Pourtant, la région autonome kurde n’a pas rompu avec les trafics illégaux de marchandises qui continuent de faire vivre une partie des zones frontalières, ainsi que des réseaux de contrebande bien structurés qui s’étendent bien au-delà d’elles. Des passeurs clandestins, agissant pour le compte de riches marchands transitaires, traversent toujours régulièrement les frontières de la région, alimentant une économie clandestine lucrative. Ainsi le rôle de région transfrontalière entre Turquie et Iran est-il, à n’en pas douter, un des atouts principaux que possède le Kurdistan d’Irak.