Chapitre I. Rites liés aux morts

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17 mars 2009

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Jean-Luc Lambert, « Chapitre I. Rites liés aux morts », Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines, ID : 10.4000/emscat.1376


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Ce chapitre examine les rôles attribués aux défunts grâce à l’étude des rituels. Dans le système religieux nganassane, les maladies sont imputées soit aux ombres des morts (namtərüˀ ), soit à des moitiés d’homme impersonnelles (barus’i), elles aussi associées aux morts. Ces barus’i sont par ailleurs considérés comme des preneurs de femmes et jouent un rôle fondamental dans le chamanisme féminin. Si l’ombre du mort vole l’ombre du vivant dont elle prend la place, la moitié d’homme dérobe, elle, la vitalité symbolisée par le souffle. En ce cas, la cure consiste à aller reprendre le souffle du malade dans le monde des défunts ; là, le chamane des vivants affronte son père mort, au cours d’une fête comparable à celle de la hutte pure organisée par les vivants. Les barus’i seraient-ils donc les auxiliaires du chamane des morts, les souffles des défunts ?

In this chapter we study the roles the dead are supposed to assume by analyzing various rites. In the Nganasan religious system illnesses are attributed either to the shadows of the dead (the namtərüˀ) or to impersonal halves of men (the barus’i), who are also associated with the dead. The barus’i are considered as woman-stealers and play a fundamental role in female shamanism.  Whereas the shadow of a dead man steals the shadow of a living one whose place it takes, the half-man steals the living man’s vitality, as symbolized by his breath.  In this case, the cure consists in going to the world of the dead to bring back the breath of the sick man. There the shaman of the living confronts his dead father during a festival comparable to that of the pure hut organized by the living.  Are the barus’i then the helpers of the shaman of the dead, the breaths of the deceased?

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