Quel apport de l’archéologie du bâti dans la connaissance de l’histoire des techniques ? L’exemple des demeures médiévales à Béziers

Fiche du document

Date

21 février 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

e-Phaïstos

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-7340

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2552-0741

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Guillaume Roquefort, « Quel apport de l’archéologie du bâti dans la connaissance de l’histoire des techniques ? L’exemple des demeures médiévales à Béziers », e-Phaïstos, ID : 10.4000/ephaistos.415


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Aborder l’histoire des techniques de la construction des demeures médiévales dans l’actuelle région Languedoc Roussillon se heurte à un nombre évident de contraintes. En effet, malgré un important corpus d’études (234), ces dernières révèlent un caractère assez hétérogène. La diversité de la publication est telle qu’il est difficile d’en dégager une synthèse réelle. En effet, les chercheurs, historiens et archéologues abordant le thème de la demeure proposent une méthodologie reposant sur différents critères, gênant toute tentative de rapprochement et de croisement des résultats.Dès lors, les résultats révélés par les contributions des chercheurs nous incitent à la prudence avant d’en conclure à une normalisation, alors qu’il semble avoir existé une pluralité d’influences et de processus simultanés, adaptés aux phases d’expansion. Ainsi, le recours à l’étude archéologique du bâti s’impose afin de combler un certain nombre de lacunes.Depuis 1991, le quartier Saint-Jacques à Béziers a fait l’objet d’une vaste restructuration entreprise par la mairie de Béziers et la SEBLI (société d’économie mixte). Ces travaux couplés aux interventions archéologiques ont permis de mettre au jour une forte densité de gisements archéologiques de l’Age du Fer à l’époque moderne. Les investigations menées dans le quartier Saint-Jacques ont livré de précieux renseignements au regard de l’histoire des techniques du haut Moyen Âge, mais également sur le développement urbanistique de la partie occidentale du bourg Saint-Jacques du XIVe au XVIIIe.

The study of the history of technology of construction of medieval dwellings in what is today the Languedoc Roussillon region faces several challenges. In fact, despite an important body of research (234), these residences seem to be heterogeneous in nature and the range of publications makes it difficult to produce an accurate synthesis. Researchers, historians and archaeologists working on this subject propose a methodology based on different criteria, which frustrates any attempt to connect or match the results.Consequently, the results published by researchers require caution in any attempt at standardization, while a large number of influences and simultaneous processes adapted to the expansion phases seem to have been present. As a result, it is necessary to resort to archaeological studies of the built heritage to fill a certain number of gaps.Since 1991, the Saint Jacques neighborhood in Beziers has undergone a major restructuring undertaken by the town of Beziers and SEBLI (a public company). These works, coupled with archeological interventions, have helped uncover a large number of archeological sites from the Iron Age to the modern era. Excavations in the Saint-Jacques area have yielded precious information pertaining not only to the history of technology of the High Middle Ages, but also the urban development of the western part of the Saint Jacques marketplace in the 16th and 17th centuries.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en