Schneider, les alliages légers et l'aviation (1916-1939)

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28 octobre 2020

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Jean-Philippe Passaqui, « Schneider, les alliages légers et l'aviation (1916-1939) », e-Phaïstos, ID : 10.4000/ephaistos.8111


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Pendant la Première Guerre mondiale, les établissements Schneider et Cie sont confrontés à plusieurs sollicitations qui les conduisent à s’intéresser à la question des alliages légers à base d’aluminium. Forts de leurs compétences dans la mise au point d’aciers spéciaux, grâce notamment à la présence, au Creusot, d’un laboratoire métallurgique d’excellence, l’entreprise parvient à déposer sa propre marque en 1923 : l’Alférium. En parallèle, elle décide d’appliquer à cette nouvelle activité le principe qui fait sa force : la maîtrise du processus de fabrication, depuis l’élaboration du métal, jusqu’au produit fini, en l’occurrence, des avions de guerre, bombardiers comme chasseurs, et quelques modèles à usage civil. Mais l’expérience ne va guère au-delà de la conception d’appareils certes très innovants, mais lourds et rigides. Dès lors, les établissements Schneider cantonnent leur présence dans les alliages légers à la fourniture d’Alférium, notamment sous la forme d’ébauches d’hélices, ainsi que de tôles, de bandes et de profilés. Dans ce périmètre restreint, malgré une concurrence acharnée, l’entreprise devient un partenaire incontournable des principaux acteurs de la filière aéronautique française.

During the World War I, Schneider & Co is confronted with several requests which lead them to take an interest in the question of light alloys, based on aluminium. With their skills in the development of special steel, due to the existence of a metallurgical laboratory of excellence at Le Creusot, the company managed to register its own brand in 1923: the Alferium. At the same time, it decided to apply the principle that makes its strength: control of the manufacturing process, from the elaboration of the metal to the final product (warplanes and civil planes). But the experience hardly goes beyond the design, the device being certainly innovative but heavy and rigid. That is why Schneider factories decided to restrain their activity to the Alferium’s production, especially propellers, sheet metal strips and sections. Despite a very strong competition, the company became a major partner for the French aeronautic industry.

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