28 avril 2021
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2262-7340
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2552-0741
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Martin Pospíšil, « Les trois racines de la statique graphique », e-Phaïstos, ID : 10.4000/ephaistos.9020
Le début de la statique graphique est généralement associé aux travaux de l'ingénieur allemand Karl Culmann (1821-1881), avec son ouvrage Die Graphische Statik, publiés en huit volumes à Zurich en 1864-1866. Pourtant Culmann le souligne dans la préface de son œuvre : il a pris en compte les études conduites par les savants et ingénieurs qui ont ouvert le champ de la statique graphique, notamment Jean-Victor Poncelet (1788-1867), Barthélemy Cousinery (1790-1851), Jakob Steiner (1796-1863). Et, comme il le mentionne également, les origines de la statique graphique remontent bien avant. Dans cet article, nous présentons les trois fondements de la statique graphique : i) la composition et la décomposition des forces avec le polygone funiculaire ; ii) les stimuli venus des pratiques de construction ; iii) la dualité forme-force.