Inégalités écologiques : vers quelle définition ?

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1 juin 2010

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Marianne Chaumel et al., « Inégalités écologiques : vers quelle définition ? », Espace populations sociétés, ID : 10.4000/eps.2418


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La notion d’inégalités écologiques suscite, du fait de sa jeunesse et de la complexité des phénomènes qu’elle englobe, des interrogations. Définir le terme de façon claire et exhaustive apparaît alors comme un préalable indispensable à toute étude plus poussée basée sur cette notion au potentiel heuristique indéniable. Distinguer inégalités écologiques et inégalités sociales permet, dans un premier temps, de remplacer l’approche traditionnelle, axée sur les ressources et milieux naturels, par une analyse recentrée sur les populations elles-mêmes, porteuses, dans des proportions diverses, de droits, mais aussi de devoirs vis-à-vis de l’environnement. Mais afin d’éviter de vider la notion de sa valeur heuristique, nous pensons que certaines limites conceptuelles doivent être établies. Il faut ensuite distinguer sa dimension ‘naturelle’ de la dimension sociale en définissant de façon précise ce que l’on signifie par ‘nature’, ‘environnement’, ‘écologie’, afin, ensuite, de préciser la conception des interrelations entre société et nature. Au niveau méthodologique, cela permet ensuite de mieux comprendre les inégalités des groupes face à la nature et celles de ces groupes face à d’autres groupes. Ce n’est qu’ensuite que les interactions entre les deux, et donc que l’inégalité écologique dans son sens profond peut être comprise, en ce qu’elle joue un rôle majeur dans la capacité des acteurs à s’adapter ou non aux crises et aux changements environnementaux.

The notion of ‘ecological inequalities’ raises several issues because of its recent emergence and of the complexity of the issues it refers to. An in-depth exploration of its different definitions is thus a pre requisite to its further use as a concept on which studies may be based. Then, we propose that some conceptual limits must be drawn in order to avoid emptying the notion from its heuristic power and that using the notion implies that one has to define what one means by ‘environment’, ecology and nature. A starting point is to distinguish two dimensions inherent in the notion; social and environmental inequalities, which allows us to depart from the old concept of ecology as ‘nature’ and to conceive the social and environmental aspects as interrelated. Hence, inequalities arise both in terms of actors’ relationship to nature and to other humans, i.e., the social and political aspects. From this, we can then reflect on means by which to conceptualise actors’ varying capacity at adapting and responding to environmental crises and changes.

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