The immigration Issues in the Post-Apartheid South Africa: Discourses, Policies and Social Repercussions

Fiche du document

Auteur
Date

1 décembre 2010

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0755-7809

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3752

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Sujets proches Fr

Immigration

Citer ce document

Gabriel Tati, « The immigration Issues in the Post-Apartheid South Africa: Discourses, Policies and Social Repercussions », Espace populations sociétés, ID : 10.4000/eps.3496


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

The paper provides a critical appraisal of changes that have marked the political discourses on immigration from within and outside the Southern Africa region in the aftermath of the 1994 elections in the Republic of South Africa. It also provides insights into the connections of these changing discourses with the rise of social intolerance of immigration from other African countries. The immigration policy in the apartheid period was highly controlled and somewhat in favour of immigration of foreign labour within the Southern Africa region. In the post-apartheid period, the imperative of social reconstruction and with it that of universalism in service delivery have induced a shift in the discourse on immigration, making it markedly exclusionary and selective, since the country has had concurrently to deal with increased immigration flows (refugees, irregular and regular) and shortage of skills. This has had some social repercussions reflected in the negative public perception of immigration, especially that of African origin. The prevailing climate of xenophobia and other forms of social harassment towards African foreigners, accompanying the immigration discourses, finds its roots in the social representations brought, locally, about by the new dispensation of the post-apartheid regime and, internationally, by the redefinition of the strategic positioning of South Africa in the context of globalization.

L’article présente une évaluation critique des traits majeurs qui ont marqué les discours politiques sur l’immigration en Afrique du Sud depuis les élections de 1994. Cette évaluation tente aussi de fournir des éléments d’appréciation sur les rapports entre ces discours et la montée de l’intolérance sociale envers les immigrés en provenance d’autres pays africains. Durant l’apartheid, la politique d’immigration, bien que très contrôlée, était en quelque sorte ouverte à la main-d’oeuvre non qualifiée venant de l’intérieur de l’Afrique australe. Depuis la chute de l’apartheid en 1994, la nécessité de reconstruire socialement le pays et, avec celle-ci, l’universalité dans l’accès aux services de base ont imposé un tournant dans la tonalité du discours sur l’immigration. Celle-ci est beaucoup plus marquée sur l’exclusion et la sélection des migrants du fait que le pays est de plus en plus confronté à une forte immigration et à un manque de main-d’œuvre qualifiée. Quelques répercussions politiques et sociales de ce tournant sont visibles à travers les rapatriements forcés, une opinion publique très négative sur l’immigration et des violences corporelles envers les immigrés africains dans le pays. Le climat de xénophobie, d’intolérance et de violence trouve ses racines dans les représentations sociales produites, d’une part, localement par le nouveau contrat de politique sociale de l’après-apartheid et d’autre part, au niveau international, dans la reconfiguration géopolitique de l’Afrique du Sud dans le contexte de la mondialisation des mouvements migratoires.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en