La dynamique sociale des quartiers urbains

Fiche du document

Date

1 février 2011

Discipline
Type de document
Périmètre
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0755-7809

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2104-3752

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Paul Villeneuve et al., « La dynamique sociale des quartiers urbains », Espace populations sociétés, ID : 10.4000/eps.3617


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’écologie factorielle nous a beaucoup appris sur les grands traits de l’organisation de l’espace social des villes, mais peu sur ses dynamiques de changement. Cette lacune dépendrait, entre autres, de son incapacité à prendre en compte la structure sociale interne des quartiers urbains. Pourtant dans plusieurs pays, les recensements, qui constituent la principale source de données utilisée en écologie factorielle, publient des venti­lations assez détaillées des caractéristiques des résidents des quartiers pour permettre d’explorer certains aspects de la dynamique sociale de ceux-ci, dont la diversité, les inégalités et la mobilité, D’autres dimensions clés, comme la conflictualité, peuvent par ailleurs être documentées à partir d’autres sources. Ici, nous caractérisons d’abord chacune de ces dimensions pour ensuite évaluer l’influence sur elles de la localisation des quartiers au sein de l’espace résidentiel. Ensuite, une analyse des liens entre la mobilité résidentielle et l’asymétrie des revenus au sein des quartiers suggère que la mobilité fait diminuer l’asymétrie, accréditant la thèse de l’autosélection : qui se ressemble s’assemble. En somme, il apparaît que les données tirées des recensements permettent d’éclairer des aspects importants de la dynamique sociale des quartiers urbains, d’autant plus que l’accès à ces données connaît de réels progrès.

Factorial ecologies have thought us a great deal about the basic architecture of urban social space, but rather little about its dynamics. This weakness partly depended on its incapacity to consider the complexities of the internal social structure of neighbour­hoods although, in a number of countries, censuses, which were the main data source for factorial ecologies, publish detailed categorizations of numerous characteristics of neighbourhoods’ residents. It is for instance possible to explore the social thickness of neighbourhoods by analyzing the linkages between such dimensions as social diversity, economic inequality, residential mobility and conflict activity. More specifically, an analysis suggests that residential mobility contributes to the reduction of the asymetry of income inside neighbourhoods, thus supporting the idea that individuals self-select in particular environments thereby homogenizing these. All in all, it appears that census data may help considerably to shed light on the social dynamics of urban neighbour­hoods and, fortunately, access to these data is improving in a number of countries.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en