Student Migration in South Africa

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31 décembre 2012

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Gabriel Tati, « Student Migration in South Africa », Espace populations sociétés, ID : 10.4000/eps.4160


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Résumé En Fr

The paper examines the migration of students from francophone Africa (Central and West Africa) to South Africa (SA). Various sources of information were used including a survey of students conducted at the University of the Western Cape that serves as a case study. The results reported in this paper clearly indicate that the migration of students from francophone Africa is part of the massive migration influxes of international students currently experienced by South Africa. French-speaking African students move to South Africa because of the lower costs and also because of the deterioration of tertiary institutions in their countries of origin and the failure to meet the requirements for visa to enter industrialized countries. South Africa was a second best option in the destination choice. The country however compares favorably in most educational aspects apart from the social environment. Although the study motive emerges dominantly, the migration motivated by work or both (study and work) is also quite present. This mix of motives appears in both male and female students. The preferences in terms of programme of study are quite balanced between the natural science and the non-natural science related programmes. Working and studying do no exclude each another although employed students are relatively small in number. The type work shows a mix of academic and non-academic related activities in which the students are involved either on Campus or outside the campus. Even after migrating to South Africa, students maintain links with the home country through short visits, remittances and gifts. While in their majority some students intend to go back home after study, others have project of staying to further their study and take up employment in South Africa. This pattern of migration project suggests that migration of francophone students should not only be seen in terms of brain drain or brain gain, but also in terms of brain circulation which may have a major impact on the development of the country of origin.

L’article se propose d’examiner la migration des étudiants de l’afrique francophone (Afrique de l’Est et Centrale) en Afrique du Sud. Les résultats indiquent sans ambiguïté que cette migration d’étudiants fait partie des courants migratoires d’étudiants internationaux que connaît actuellement l’Afrique du Sud. Les étudiants de l’Afrique francophone migrent en Afrique du Sud en raison des coûts d’études moins élevés et de la détérioration des établissements universitaires dans les pays d’origine et aussi, pour beaucoup d’entre eux, de l’échec du remplissage des conditions pour obtenir un visa d’étudiant dans les pays industrialisés. Comme destination, ce pays est un second meilleur choix pour beaucoup d’étudiants. Toutefois, dans beaucoup de domaines concernant la qualité de l’éducation, l’Afrique du Sud est positivement jugée par les étudiants mis à part l’environnement social. Le motif lié à la poursuite des études domine parmi les raisons de la migration. Ce mélange de motifs apparait aussi bien chez les femmes que chez les étudiants de sexe masculin. Les préférences dans les matières étudiées révèlent une diversification entre les sciences naturelles et les autres disciplines. Étudier et travailler ne s’excluent pas même si les étudiants qui travaillent sont en petit nombre. Ceux-là se retrouvent aussi bien dans les tâches liées à l’enseignement, sur le campus, que dans celles développées en dehors, sans aucun lien. Les liens avec le pays d’origine sont maintenus sous plusieurs formes à travers par exemple les visites de courte durée, les appels téléphoniques, le regroupement familial, l’argent envoyé au pays et les dons en nature. Dans leur majorité, les étudiants envisagent de retourner au pays ou d’aller ailleurs après leurs études. Certains envisagent de rester en Afrique du Sud dans l’espoir de trouver un emploi ou de poursuivre les études. Cette incertitude sur le projet de retour montre qu’il est aussi important de considérer cette migration d’étudiants francophones, non seulement comme une fuite des cerveaux ou un gain de cerveaux, mais aussi comme une migration circulante qui pourrait avoir un impact positif sur le développement du pays d’origine.

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