1 décembre 2011
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John R. Logan et al., « Residence Status and Housing in Urban China », Espace populations sociétés, ID : 10.4000/eps.4434
Les réformes menant la Chine vers une économie de marché ont créé de nouvelles opportunités de logement pour les résidents urbains, en particulier la possibilité d’acquérir d’anciens logements sociaux à prix subventionné. Cette étude centrée sur le cas de Pékin démontre que dans le système post-réforme, comme dans l’ancien système socialiste, une grande partie de la population est marginalisée au regard de ces opportunités, du fait du statut de migrant. Les migrants sont particulièrement nombreux dans les immeubles locatifs privés de qualité médiocre et de loyer élevé, alors que les résidents originaires de Pékin continuent à dominer dans le parc locatif public subventionné et l’acquisition d’anciens logements publics. La source d’inégalité n’est pas le fait d’être un “local” ou un nouveau venu, mais plutôt la classification officielle comme migrant avec hukou rural. Les migrants à hukou urbain sont, en fait, avantagés dans le nouveau système. Les données d’après l’an 2000 montrent une expansion rapide des nouveaux logements produits par le secteur privé à Pékin et achetés au prix du marché. Reste à voir si l’accès à ce “logement commodifié” va surmonter les politiques discriminatoires d’allocation de logements par l’État.