Contribution du savoir japonais à l’éducation relative à l’environnement

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14 janvier 2021

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Sunami Inoue, « Contribution du savoir japonais à l’éducation relative à l’environnement », Éducation relative à l'environnement, ID : 10.4000/ere.5737


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Résumé Fr En

Il existe deux langages concernant les questions environnementales de même que celles liées au développement. Si le langage occidental renvoie au paradigme de la modernité et à l’anthropocentrisme, le langage japonais se fonde sur une conception du monde selon laquelle l’Homme est en relation continue avec l’ensemble du monde humain et non-humain. Cet article s’intéresse à la contribution du savoir japonais à l’éducation relative à l’environnement - par-delà les enjeux soulevés en Occident - et propose l’élargissement du cadre éthique qui fonde le rapport à l’environnement en vue d’une meilleure contribution au développement global de la personne. Des entretiens menés avec des diététiciennes scolaires au Japon nous permettent d’éclairer les deux aspects suivants : la transmission du savoir inochi (traduite par vie en français) et la dimension collective et personnelle de la construction du rapport à l’environnement et plus spécifiquement, à l’aliment.

There are two languages concerning environmental and development issues. While the Western languages refer to the paradigm of modernity and anthropocentrism, the Japanese language is based on a worldview according to which Man is in continuous relationship with the whole human and non-human world. This article focuses on the contribution of Japanese knowledge to environmental education – beyond the issues raised in the West – and proposes the broadening of the ethical framework that underpins the relationship to the environment with a view to a better contribution to the global development of the individual. The interviews conducted with Japanese school dieticians allow us to shed light on the following two aspects: the transmission of inochi (translated by vie in French) and the collective and personal dimension of the construction of the relationship to the environment and more specifically to food.

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