22 août 2014
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Donato Bergandi, « Environnement, éthique et politique : les limites d’une démocratie inaboutie et leurs conséquences néfastes sur la protection de la nature », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.1364
Les politiques publiques environnementales souffrent des effets néfastes d’une entente tacite entre élites politiques et élites économiques. Indépendamment des références philosophico-politiques, une caste oligarchique politico-économique internationale gère, de manière substantiellement unitaire et tendanciellement autocratique, les affaires environnementales selon le modèle du développement durable, matérialisation d’une perspective utilitariste, anthropocentrique et ressourciste qui, essentiellement, considère que la biodiversité n’est rien d’autre qu’une réserve de ressources naturelles à la disposition de l’humanité. Désormais, une double transition éthique et politique est nécessaire pour préserver l’intégrité des systèmes naturels et pour soutenir le développement des sociétés humaines.