Adaptation et résilience : critique de la nouvelle éthique de la politique environnementale internationale

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16 août 2014

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Résumé Fr En

La présente contribution se propose de traiter de la possible émergence d’une nouvelle norme internationale en matière de politique environnementale qui viendrait renforcer la norme actuelle de l’environnementalisme libéral. Dans un contexte marqué par un pessimisme croissant quant à la possibilité pour nos sociétés d’éviter les effets les plus nuisibles du changement environnemental, et du changement climatique en particulier, le langage des organisations internationales chargées de la gouvernance de l’environnement marque un tournant « adaptatif ». Le but de la politique environnementale internationale serait désormais moins de lutter contre les changements environnementaux que de créer les conditions dans lesquelles les individus, les régions, les systèmes socioécologiques, voire les États, pourraient non seulement « vivre avec » ce changement, mais même en tirer profit. L’émergence de la « résilience » comme éthique est la condition de cette nouvelle manière productive de concevoir les rapports entre changement environnemental et société.

This paper discusses the possible emergence of a new norm in international environmental politics, reinforcing the existing norm of liberal environmentalism. In the context of growing scepticism towards the ability to avoid the worse effects of environmental – and climatic – change, international organisations have recently turned to a language of “adaptation”. The current goal of international environmental politics is directed less towards the avoidance or mitigation of environmental changes, than towards creating the conditions in which individuals, regions, socio-ecological systems, even States, could not only cope with this change, but actually make a benefit out of it. This new productive way of conceiving society-environmental relations is predicated on the concept of “resilience” as an ethical norm.

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