13 octobre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1488-0946
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1929-7017
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Patrick Laure, « Doit-on blâmer ou encourager les conduites dopantes ? », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.1835
Les conduites dopantes, ou la consommation de substances aux fins de performance, semblent répandues dans la population et parmi les sportifs. En améliorant des éléments qui favorisent la performance (mémoire, masse musculaire) ou en diminuant ceux qui la gênent (anxiété, fatigue), elles permettent au sujet d’affronter différents obstacles, réels ou ressentis, rencontrés dans son parcours de vie : examen scolaire, entretien d’embauche, prise de parole en public, compétition sportive, etc. La notion de conduite dopante pose plusieurs questions, en particulier celle de l’égalité des chances, celle du sens donné au primat de la performance, ou encore celle de l’échec. Se dirige-t-on vers une société productive et performante mais dont les membres, de plus en plus dépendants de ces substances chimiques, auront aliéné leur liberté ?