La théorie des ressources communes : cadre interprétatif pour les institutions publiques ?

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4 mai 2016

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Alain Létourneau, « La théorie des ressources communes : cadre interprétatif pour les institutions publiques ? », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.2284


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Les systèmes sociaux complexes étudiés par Elinor Ostrom et les chercheurs associés caractérisent souvent des réseaux de petite ou de moyenne échelle, tant pour des ressources matérielles qu’informationnelles. Mais d’un point de vue citoyen, les outils, institutions des collectifs sociopolitiques (appelés école, voirie publique, hôpitaux, universités , etc.) peuvent-ils être pensés sous l’angle des ressources communes et, à ce titre, donner lieu à l’émergence d’une gouvernance participative, en étant vus comme à préserver par les concernés ? Pour favoriser une telle lecture, il nous faut clarifier quelques apports de l’école d’Ostrom, amorcer une analyse sociale des composantes d’une gouvernance des communs fondée sur la participation et identifier certaines questions à creuser ultérieurement, notamment les problèmes posés dans le cadre d’une économie largement financiarisée et abstraite des besoins matériels les plus immédiats.

The complex social systems studied by Ostrom and Workshop colleagues most of the time can be characterized as being of a small or medium scale, whether it be around natural resources or informational resources. But from a citizen’s point of view, could we think the tools and socio-political institutions (schools, hospitals, public roads, universities, etc.) as being common pool resources, even though they are deemed “public”? Could they be managed in a participative governance approach, while being seen by actors as resources to be preserved? To give a positive answer to this line of questioning, we must clarify the basic tenets of Ostrom’s approach, begin a social analysis of the components of a participative governance of the commons, while identifying a few questions to treat further, notably the problems that come with a financial economy abstracted from the most basic and immediate needs.

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